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Voyage de 3 semaines en Afrique du Sud à l'occasion de la World Cup
26 juin 2010

3 juin (J4) : pipi, impalas et 4-quatttt'

Localisation : Graskop, Mpumalanga.
Cette fois c'est du sérieux. Les visages se tendent, les protagonistes se concentrent, les fauves se terrent... pas ou plus de place pour l'oisiveté, ce 3 juin nous pénétrons dans le parc Kruger, entre émerveillement et... envie de faire pipi.
Reprenons.
Réveil usuel à 8h, nous empaquetons et disons au revoir au très agréable camping de Graskop-où-il-fait-froid mais c'est les vacancces donc po grave. 2 heures de route nous séparent du parc Kruger, une des plus belles réserves animalières au monde, rien que ça. Enfin moi j'ai aucune mais alors vraiment aucune idée de ce à quoi ça peut ressembler : parc Astérix, parc Ing, Mireille Parc ? Je sais pas, je veux savoir.
Nous roulons donc environ deux heures. Le café du matin m'est fatal, et une terrible envie de faire pipi m'assaille. Sportivement, Fred ne s'arrête pas, et c'est légitime.
Goutte.
Nous rentrons dans le parc à Orpen (cf ici pour la carte, désolé google maps est peu détaillé sur le sujet), où on nous fournit la carte du parc, le guide des animaux à débusquer (Biton en guerrier s'occupe du recensement pour LES POINTS) et pi c tout. Dich a déjà réservé les campings et le droit d'accès au parc, nous n'avons donc rien d'autre à faire... à part rouler !
Fred au volant s'éclate comme un petit fou. Il faut dire qu'il peut. Dans le parc Kruger on troue deux types de routes : les principales, en rouge, bitumées, où la  vitesse est limitée à 50 km/h. Et les secondaires, en terre avec parfois quelques cailloux mais rien de bien méchant, où la vitesse est limitée à 40 km/h. On est donc pé-père. Tellement pépère que...
"waaaaaaaaaaa à gauche une antilope".
"grr Dich t'as gueulé trop fort, elle est partie.."
En extase devant une petite antilope, nous savourons. Je savoure d'autant plus que je bondis hors du 4*4 pour... voilà.
I'm in. C'est parti là. Nous cheminon. A 50 à l'heure.
Au début ça fait bizarre, les routes sont larges et on se traine. Alors qu'on sort de deux heures de voies rapides. Puis on s'habitue. Tiens une route à droite. On la prend. Chemin de terre. "avec un grand arbre tendu au milieu". .. Gna gna gna. On roule toujours et..
"ah une giraaaaaaaaaaaaaafe".
Brrr. A 5m de la voiture, une girafe, imposante. Waw. Pas le temps de filmer bien sur, la bête, peureuse, fuit. Nous nous considérons comme bien chanceux. D'abord une antilope, ensuite une girafe... Youpi. Nous poursuivons.
Le temps de progresser, nous apprenons que la petite antilope entraperçue à l'arrivée dans le parc s'appelle "impala". Il y'en a... 100 000 dans le parc !!!! Bon ok, c'était ptet pas de la chance d'en voir une si vite !!!!
Et effectivement, plus nous progressons, plus nous rencontrons ces charmantes petites bestioles. Par 2, 5, 10 ou 100 !! Impressionnant il y en a partout !!! Zoom :

- les impalas femelles se reconnaissent aisément, elles n'ont pas de cornes. Elles se baladent en troupeau de 5, 10, 30... sous le contrôle d'un mâle un seul, qui les honore tour à tour (le guerrier) et les défend (comme il peut) contre les prédateurs.
Ci-dessous : les filles !
- les impalas mâles, ou bien s'occupent de leurs dizaines de femelles, ou bien se préparent à s'entretuer pour défier le big boss impala dans la conquête du troupeau féminin. On rencontre ainsi souvent des groupes de 10-20 impalas cornus qui passent leur temps... à se battre !! Et ça y va, coups de cornes, courses acharnées, accrochages judokiens... c'est violent !!
Ci-dessous : les hommes !

Fin de l'aparté. Notre journée est prolifique. Nous rencontrons au gré de notre chemin des gnous, des zèbres, des girafes, des "culs-blancs" (en fait des waterbucks), des  buffles et même, grand moment du voyage, un troupeau d'une centaine d'éléphants qui s'abreuve à une cinquante de mètres de nous ! Pas de vidéo (plus de batterie) mais Dich et les grochons auront probablement des photos de haute volée pour vous faire partager ce moment intense (y'avait un éléphant surtout qui était intense, mmmm ?)

Des animaux plein les yeux, nous regagnons enfin le camping de Satara, situé au milieu du parc (celui-ci étant aussi grand que le Pays de Galles, il faut bien faire gaffe aux horaires car la nuit tombe vite et les campings ferment à 17h30). Nous arrivons sans retard, facile.

Le camping est parfait, toujours de quoi faire un barbecue, des sanitaires impecs, coin cuisine parfait. Tout va bien. En revanche, c'est la saison du Vieux avec le V qui veut dire Retraité. La moyenne d'âge dans le camping doit tourner autour de 50 ans (tu aurais été dans ton élément Bruninho !). pas de quoi donc faire une teuf d'enfer. Nous nous contentons de monter les tentes, de prendre l'apéro, de manger saucisses et pâtes, de faire perdre Fred à Sieben Siegel pour une nouvelle vaisselle, puis de nous coucher. 21. Couche-tards !!!

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