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Voyage de 3 semaines en Afrique du Sud à l'occasion de la World Cup

29 juin 2010

8 juin (J9) : protège-passeport, Jon & l'Amé-ri-qu-euh

Localisation : Malolotja nature reserve, Swaziland
Un petit réveil à 7h pour boucler cette épopée 4*4. Nous buvons le dernier café-4-4 du voyage, faisons une dernière vaisselle, replions une dernière fois les tentes... Dich fait une photo-souvenir, on sent déjà le coeur gros qui nous prend, à moins que ce soit autre chose.. C'est parti, bye bye le Swaziland. Il est 8h.
Nous nous arrêtons chez un local swazi dépenser nos derniers billets swazis et achetons des bières. Le local parle lentement (quelle surprise !!), son commerce ressemble au garage de sa maison, il est... juste, tranquille !! Nous repartons.
1h de route plus tard, nous voici au poste frontière pour repasser en Afrique du Sud. Tout se passe à merveille, même pour Biton le bilingue, les tampons volent et badigeonnent, lorsque soudain, un Dich apeuré nous interpelle à son guichet, par de grands gestes de la main du genre "hey j'vous avais pas dit que Montpellier allait la gagner l'Europa League, hein ?".
Non, il ne veut pas dire ça. En fait, on ne saura jamais ce qu'il voulait dire, et il ne saura jamais ce que la douanière voulait dire. Toujours est-il que celle-ci lui a recouvert (je vous jure que c'est vrai !!) son passeport d'une protection en plastique, vous savez comme les protège-cahiers qu'on avait quand on était pitis, qu'on était bons élèves et qu'en fait c'étaient nos parents qui nous les couvraient nos bouquins.
Ben là pareil.
20R ( = 2 euros) de bonheur.
Nous nous esclaffons.
Litote.

Nous reprenons le 4-4. Il faut le rendre avant 16h chez KeaCampers, à Johannesburg, c'est vraiment jouable, il doit rester 400km et que de l'autoroute. Radio2000 à fond (LA radio locale), nous sommes de bonne humeur (sauf Dich, une sombre histoire de protège-passeport, enfin je vous expliquerai. comment ça c'est déjà fait ? Ah bon bah ok alors..). Vers midi, nous nous arrêtons dans une ville de taille Plougastellène. Objectif : manger. A la recherche d'un KFC, nous nous arrêtons finalement dans un Wimpy, à l'enseigne aguicheuse. Nous ne savons absolument pas où nous venons de mettre les pieds, ce sera un choix crucial pour la suite de notre séjour.
Un wimpy, c'est un Mc"biiiiiiip" en mieux.
On est servis à table.
Les serveurs et serveuses sont adorables. "everything is fine ?".
Les sandwichs sont excellents et variés. Amha meilleurs que le McBiiiiip.
C'est pas cher.
... Nous sommes conquis. Mais c'est insuffisant pour réussir notre journée, retour dans le 4-4, Fred prend le volant et la direction de Jo'Burg. Et là, drame : des travaux. Partout. La route, censée être nationale, est coupée tous les 2kms. On avance à même pas 60 à l'heure ! Nous choisissons finalement le chemin de traverse. Plus long mais pleine vitesse. Et ça passe !! Radio2000 nous relance, même si la route est parfois high-level avec des potholes surprises. Au loin, des centrales à charbon. Nous approchons de Jo'Burg et le paysage s'ammochit drôlement. Un petit tour sur la rocade, un appel à l'orientation optimale de Dich, un plein d'essence, et bing le 4-4 est de retour à son envoyeur aux alentours de 15h30.
L'état des lieux se déroule sans problème, on nous annonce que quelqu'un va nous conduire à l'auberge de Joburg où nous passons la nuit. (oui on est des esthètes maintenant, on dit Jo'Burg et pas Johannesburg, voilà voilà, c'est comme ça). Et là, qui qui donc qui arrive ?
Jon !! Le manager ou pseudo-manager qui nous avait expliqué pendant 2h au match aller le bon fonctionnement du 4-4 !!! Plein de choses à dire sur Jon :
- incapable de faire marcher son GPS ;
- apitoyeur de son sort, "ouiiiiiiiiiiiiii j'ai jamais de vacances tout çaaaaaaaaaaaa" ;
- stressé et pas du tout happy de nous conduire.
Bref.. Jon nous fait chier. Mais on ne dit rien, déjà parce qu'on sait pas le dire en anglais (raison valable), et bon surtout parce qu'il nous rend bien service à nous ammener à notre auberge.
.. Ce qui est finalement fait pour 17h15. Ouf. D'ailleurs, ouf ouf ouf, il fait nuit. Et on ne fait pas les malins, Jo'Burg oppresse 1500 fois plus que la campagne Mpumalangienne, vite vite on rentre dans l'auberge.
Les formalités de check-in sont rapidement effectuées. L'auberge est gigantesque, et on croise pour la première fois depuis le début du séjour des gens.... de notre age (et plus de celui de Bruninho). Ca fait plaisir !!! Le temps de poser les sacs, c'est l'heure de manger. Nous filons au centre commercial, tout proche, tout glauque. On rentre dedans par un parking sombre, en ayant pris soin (je vous jure, encore, que c'est vrai !!) de nous séparer à l'entrée du parking.
Bon il ne nous arrive rien. C'est logique en fait, nous sommes dans un "mall" à l'anglaise, rempli de boutiques de luxe (vêtements, bijoux, déco...). Bienvenue chez les riches !!!
Nous choisissons un petit resto sympa au serveur xxxl-motivé. Nous y buvons à l'occasion la meilleure bouteille de vin de notre séjour sud-africain. Retour à l'auberge, 20h. le bar est ouvert, nous allons y faire un tour.
Accoudés / debouts,  un melting-pot mode Coupe du Monde  : on y trouve du brésilien, de l'argentin, du mexicain, de l'américaine, de l'australien... et du français, penaud et surtout bien peu anglophone.
le processus de sociabilisation commence. Nous sympathisons avec les mexicains, tout simples mais hyper drôles. Biton pseudo-sociabilise avec une espagnole high-level, bon là c'est juste une private joke car la demoiselle (dame ?) est indescriptible, mais nul doute que les grochons et alter-grichon voient de qui je parle !!
Revenons à notre microcosme. Deux américaines, seules dans un monde de brutes, sont courtisées par tous ces hormonaux supporters. Nous admirons la technique de l'argentin : je fonce dans le tas et en 5' je vous donne une leçon. Voici :

La soirée bat son plein, et passée cet intermède labial, les chants reprennent leurs droits. C'est grosse ambiance à Jo'Burg, dire que le matin on se réveillait seuls dans un camping paumé du Swaziland !!!!  En tout cas, ça chante, ça saute... ça supporte !! Vamos !!

Petit à petit, les gens s'éteignent. Biton, toujours valeureux, tente un dernier coup du samourai, malheureusement sans succès. De peu :

Et sur ce regard qui en dit long, nous allons nous coucher. Le mode "Coupe du Monde" est enclenché !!

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27 juin 2010

7 juin (J8) : carte, hautes herbes et balises

En pleine forme après une loooooooongue nuit de sommeil, nous nous réveillons vers 6 heures du matin. Le traditionnel café qui fait plaisir, le plaisir de ne pas avoir besoin d'empaqueter car nous n'utilisons pas le 4-quatttttt' aujourd'hui : la journée s'annonce sous les meilleurs hospices. Il est 7 heures, nous partons rejoindre notre destin.
Sur la carte fournie à l'accueil, le camping est bien indiqué. Le sentier de rando aussi, il faut juste faire quelques cms sur la carte, soit "on ne sait pas" km pour récupérer le bon chemin. Nous sommes hors-piste confiant, mais force est de constater qu'au bout de 30', on ne sait déjà plus où on est. Sereins, nous poursuivons notre route, guidés par notre instinct, un pseudo-dessin de pêcheur sur la carte ("si si, c'est le point d'eau qui est là-bas"), un pseudo "picnic suite", et finalement une pseudo-confiance en nous.
Car au bout d'1h30 de marche, c'est terminé. On a bien cru à un moment avoir repéré où nous étions mais en fait, rien ne correspond !! Les chemins ne sont pas clairement indiqués, il n'y a pas de flèches aux intersections,  et de multiples chemins partent des routes principales mais avec le minimum de renseignements inimaginables ! Bref, nous devenons irritables.
Nous finissons par rencontrer un truck plein de militaires swazis. Ceux-ci nous proposent de nous conduire au "view point", un peu plus loin. Nous déclinons l'offre, emplis d'une bien trop grande confiance en nous. Dich chie sur le concepteur de la carte depuis 2h désormais, mais pense encore pouvoir la dominer. Persévérance est mère de connerie.
Après 3h de marche, un sommet se dresse devant nous. Je tannais les zozos depuis 1h avec celui-ci, je n'ai pas le choix : j'y monte, seul. En haut... ben une vue bien sympa mais aucune nouvelle indication sur le bon chemin à prendre. On voit des montagnes et la jungle à perte de vue, et pi c'est tout !! La confiance diminue.
Je redescends et je retrouve les zozos, tous grognons. Nous ne savons pas encore que nous partons pour une belle, douce, majestueuse, xxl connerie ! Nous continuons donc sur le "chemin" car "ben c'est encore un chemin". Et puis tout doucement, le "chemin" disparaît. Biton fend les herbes, nous le suivons, hagards. Quelques minutes plus tard, le constat est sans appel : nous sommes perdus !!!!
Dich peste contre la carte. Biton peste contre moi. Fred peste contre son poids. Et je peste contre Camus.
... merci.
Nous choisissons habilement de monter sur un des sommets proches. Combat dans les broussailles, ça gratte et ça arrache !! Et comble de Swazi, il fait ultra chaud !!! Au sommet, du vent, mais aucune véritable indication sur le chemin à reprendre.
Nous errons environ une heure dans la brousse, en ayant définitivement renoncé à emprunter un quelconque chemin. C'est l'orientation au doigt mouillé, qui fait tellement plaisir !! Quelques souvenirs de ces moments intenses, drôles et/ou pathétiques mais en fait juste drôles. Après, quoi.

Le temps passe, il est maintenant 11h30. Nous retrouvons un pseudo-chemin. AU large de celui-ci, Biton et Fred distinguent une balise !! Nous prenons la sage décision de suivre les balises... enfin d'essayer, c'est la première qu'on voit !! Nous nous rendons compte, quelques minutes plus tard, que les sentiers sont indiqués par des chapelets (petits tas de cailloux), enfin quand on arrive à les voir car ils ssont bien souvent recouvert par des hautes herbes !! L'espoir renait, avec le retour de l'orientation de capt'ain Dich qui assure, serein : "la cascade c'est là-bas, nous sommes donc ici", dit-il péremptoirement, assénant son doigt (mouillé) sur un point de la carte. Au hasard. Nous acquiesçons. Plus d'énergie pour protester;
12h. L'heure de la pause déjeuner. Un délicieux sandwich jambon qui... Non bon là on ne se déguise plus, nous sommes fatigués, plein de sueur et de chaleur, et les sandwichs sont horribles. Pire, nous avons du porc aux poivrons ou quelque chose du genre, qui suinte la maladie au mieux, la bilharziose au pire. Repas discutable. Heureusement, à l'ombre.
Et nous repartons, plein de forces, de vigueur et de bonnes blagues. Nous avons bien sur perdu les cairrns et les balises. Nous traversons la jungle, en toute sérénité. Parfois, nous retrouvons une balise. Que nous perdons de nouveau quelques mètres plus loin. Ce chemin est horrible.
Aux alentours de 13h30, nous retrouvons une balise et semblons reconnaitre le terrain : 1km de montée pour rejoindre le "view point" (celui qu'on avait jamais atteint le matin), puis le retour au campement. Hélas, les soucis s'accumulent :
- Le km en question est en montée, les jmabes sont lourdes,, ça fait presque 7h que l'on marche !
- Nous commençons à ne plus avoir d'eau !! Chacun doit avoir encore 20cl à tout casser !!! Et le soleil tape, tel un Jean-Marc Mormeck des grands jours !!!!
Fred et moi manquons de défaillir. Devanrt, Dich la gazelle aux 55kg et Biton le soldat infatigable tracent la route. Route maitrisée désormais. Nous avons fini par atteindre le view point, dans un état qu'on pourrait qualifier de turkmène. Reste à conclure.
Nous concluons. Un retour altier (au moins), qui monte (encore !!) mais c'est la fin. Plus d'eau, mais nous survivons en pensant à la bouteille de 7up bien calée au fond du frigo.
15h30. Un dernier bout de hors-piste plus tard, nous arrivons. Le bonheur. Journée mémorable.

La douche fait un bien fou, le 7up aussi. Nous sommes assommés. Nous n'avons plus ce viande et finissons riz, sauce bolognaise et "curried fish" (poisson accomodé à une sauce horrible, boîte digne d'Isidore). Ce pantagruélique repas avalé, nous nous jetons dans les bras, de Morphée pour certains, de Biton pour d'autres. Rude, belle, et finalement gastronomique journée.

26 juin 2010

6 juin (J7) : reines de la jungle, plats typiques et foot

Localisation : Crocodile Bridge, Parc Kruger

Un dernier réveil à 5 heures du matin ; dernier café made in boiling water, derniers ronchonnements de Dich, derniers rangements... Nous quittons le parc Kruger après 3 jours des plus prenants.
Nous avons prévu de rejoindre le Swaziland, royaume voisin enclavé dans l'Afrique du Sud, se trouvant à environ 1h30 de la sortie du Parc Kruger. Nous ne sommes attendus qu'en fin d'après-midi à la Malolotja Nature Reserve où nous passerons la nuit, nous pouvons donc prendre notre temps.
Fred se fait une dernière fois plaisir en 4-quatttttttt'. Le jour se lève et nous ressentons une dernière fois cette atmosphère fraiche et sauvage du réveil dans un parc. Nous rencontrons une dernière ribambelle d'animaux de tous poils : impalas, gnous, girafes, éléphants, nous ne nous extasions même plus tant toutes ces rencontres nous semblent usuels.
Cela fait maintenant 3 heures que nous roulons. Nous allons bientôt quitter le parc lorsque soudain...
...
Les images parlent d'elles-mêmes...

Extraordinaire. Mon envie de faire pipi passe au septième plan, nous sommes observateurs de la promenade de nonchalantes reines de la jungle. Nous en prenons plein les mirettes (et la vessie). Un bonheur.
30 minutes de balade à 2 à l'heure plus tard, les lionnes se dispersent dans la savane. Nous reprenons notre route.
Quelques kilomètres plus loin, c'est la sortie du parc. Un dernier impala pour la route, remise du chheck-out ddes campings pour obtenir notre droit de sortie... Le Parc Kruger, c'est fini pour nous !! C'était bien. C'était Kruger. Vraiment, c'était bien.
Nous avons donc encore 1h30 de route avant de rejoindre le Swaziland. Mais de vraies routes, cette fois-ci ! Nous ne sommes plus habitués à rouler à 100 à l'heure, on a l'impression que Fred roule à 200. Remarquez, c'est ptet le cas !!
Nous sommes toujours au Mpumalanga, LA région agricole du pays, et ça se voit. D'énormes plantations de bananes et de cannes à sucre longent la route. C'est impressionnant... et répétitif !!
Nous voici au poste frontière. Aucun souci pour passer au royaume des roseaux, nous voilà chez les swazis.
Dès le passage de la frontière, l'univers change du tout au tout : de grands buildings, des centaines d'employés en costume-cravate-téléphone-portable qui s'ébrouent dans tous les sens, des dizaines de commerces... On a l'impression d'avoir.....
...
Non c'est faux bien sur. Rien n'a changé depuis le Mpumalanga, la végétation est la même, les swazis marchent toujours le long de la route, fort bien entretenue d'ailleurs. Nous rencontrons régulièrement des vaches qui prennent leur temps pour traverser la chaussée. Aucun risque d'accident néanmoins, il n"y a quasiment aucune voiture qui roule !!!
Nous débarquons finalement dans un micro-parc, notifié dans tous nos guides. Une réserve paradisiaquo-naturelle, où se cotoient joyeusement cascades, macaques, lodges 5 étoiles, petits sentiers de randos et resto typique swazi. Un jeune swazi nous explique ce qu'on peut y faire, il parle à 3dB et 5 mots / minute ! Le décor est planté, le swazi est adorable... mais lent !!!!
Nous nous installons au resto, il est 11h, les grochons ont faim. Nous nous décidons pour la commande de plats typiques swazis, mais la serveuse est bien embêtée, il faut 1h de préparation ! Pas de souci, nous partons nous balader, à la découverte des cascades de la réserve. Ca fait du bien de marcher après 3 jours dans le 4*4 !! En plus on est à l'ombre (oui car c'est l'hiver mais il fait grand soleil hein, et ça depuis le début du voyage.. non bon fallait le dire quoi). Bref, tout va bien... sauf pour Biton, qui effraie un lézard... à moins que ce soit l'inverse, on ne sait plus trop !!

L'heure de balade est consommée, nous revenons au resto, entourés de dizaines de macaques qui font un bordel pas possible !! Nos plats sont prêts !! Poulet mariné entier pour moi (je n'en mangerai évidemment que la moitié, laissant le soin à Biton se satisfaire son appétit), choses au gras, aux os et aux cacahuètes pour Biton et Fred (verdict sans appel : "la sauce est bonne".. voili voilou), os et rich pour Dich (ou comment passer pour un seigneur devant une serveuse en jouant au local alors qu'une faute de frappe ornait le menu (on lui a évidemment servi du riz !!)). Un repas qui ne restera pas dans les annales, sauf pour l'attente, interminable, de notre dessert (une somptueuse glace vanille 3 boules de puristes), qui renforce un peu plus le cliché de lenteur de nos amis swazis.

Il est 15h (oui oui, on a passé 2h30 a table !!), nous pouvons repartir. Sur la route du Malolotja parc, nous longeons un "terrain de foot", où se dispute la partie dominicale entre les deux clubs voisins ! Nous arrêtons le van et savourons ces moments qui font bien du football le sport universel par excellence.

Après 15 min de notre présence, c'est la mi-temps. Nous repartons et arrivons à la Malolotja reserve vingt minutes plus tard.
A l'accueil, nous sommes enregistrés. Le temps de nous rendre compte que nous serons seuls au camping, on nous a déjà présenté LA carte de la réserve : Dich ne tarit pas d'éloges au sujet de cette feuille a4 en noir et blanc, à l'échelle inexistante, où les "sentiers de randonnée" sont matérialisés en pointillés et les "routes" 4-4 en traits pleins. Nous sommes néanmoins confiants, ça a l'air simple de s'y retrouver quand même, et la dame de l'accueil nous trace même quelques traits pour nous indiquer une balade de 7h qui sera très bien pour notre journée du lendemain (j'ai alors cette phrase divine : "7h ? Nickel, on la fera en 5h quoi !" (nous verrons demain la portée de cette assertion).
La dame de l'accueil nous indique le camping, à 500m environ de l'entrée du parc. Camping est un bien  grand mot, mais ce côté minimaliste fait plaisir et rajoute au coté épique de notre séjour au Swaziland. ci-dessous, le camping :

Nous nous installons donc tout doucement, à la swazi quoi. Nous avions fait le plein de nourriture au parc Kruger et pouvons donc festoyer grandement ce soir, dans le barbecue énorme au centre du camp. Nous en profitons pour mettre au point notre jeu de pronos coupe du monde, puis c'est déjà l'heure d'aller se coucher : il est 20h30 et demain une belle rando de 7h nous attend. Aem.

26 juin 2010

5 juin (J6) : snipers, Leopold et premiers lions

Localisation : Satara, Parc Kruger

Plein de motivation, nous décidons en ce samedi 5 juin d'appliquer la tactique dite "du retraité patient" : réveil 5h, départ 6h, 4*4 garé devant un point d'eau.. Et pan, on attend. Cette tactique, recommandée par la plupart des guides, est bien souvent récompensée. Au petit matin, il ne fait pas trop chaud et les animaux viennent en masse s'abreuver.
Alors on attend.
Et ça dure.
Longtemps.
3h en position sniper pour un buffle, un éléphant, un endormissement et 12 articles lus de l'anthologie de So Foot.
Bref, un échec cuisant.
Aux alentours de 9h, un retraité nous aborde : "vous avez vu des choses ?" "moui", répond Biton, qui a peut-être voulu dire "I'm hungry", on ne saura jamais. "Car il y a des lions, là-bas, sur le plateau !!" nous indique, serein, l'esthète vieux. Hop, fin de la tactique du sniper, début de la tactique "on fait confiance aux gens". On se réveille, Fred enclenche la troisième et nous remontons sur le plateau.
effectivement, quelques kms plus loin, deux-trois voitures ralentissent. Nous en faisons autant. Dans la savane, une forme bouge. Puis deux. Deux lions !! enfin !!! Pour ne pas effrayer le lecteur, je le rassure immédiatement : les lions sont à environ 70m de notre 4*4, avancent à 2 à l'heure, ils chassent, et ne chassent pas le gasoil !!! Nous savourons donc le moment, un aperçu (sans doute décevant pour le lecteur sniper) ci-dessous :

Nous reprenons ensuite la route. Direction Crocodile Bridge, autre camp du parc situé tout au sud. Il y a une centaine de kms à faire, et nous avons fait un détour pour apercevoir les lions. néanmoins, ça passe. Facile. Nous rencontrons des animaux divers et variés dans cette journée, les usuels kudus, waterbuck, zèbres, girafes & co.
Au milieu de l'après-midi, nous rencontrons enfin des rhinos : 4eme big five du jour, la pêche est excellente !! Tout excités, nous regagnons Crocodile Bridge. Il reste 2-3km lorsque nous rencontrons un nouveau rassemblement de voitures. "What is it ?", tente Dich. "Léopold", dit le badaud. "Heing ?" disons-nous... Nous continuons, ralentissons, nous arrêtons... au loin, très loin, se dore sur un arbre... UN LEOPARD !!!

Voilà voilà.. on voyait donc pas grand chose...
Nous arrivons au camp de Crocodile Bridge. 10 fois plus petit que celui de Satara, il est bien plus convivial. Nous nous installons dans un emplacement des familles, peu loin des crocodiles alentour. Courses rapides à la supérette, et l'enchainement désormais classique pour le lecteur attentif : apéro-barbecue-pâtes-siebensiegelperduparFred-vaisselle-dodo. Une nouvelle journée réussie en immersion dans la savane. Demain, il sera temps de dire au revoir au Kruger, et bienvenue au royaume des roseaux...

26 juin 2010

4 juin (J5) : 5h, hippos et antis-caïds

Localisation : Satara, Parc Kruger
Journée de traqueurs !!! La veille, nous avions vu pas mal d'animaux mais seulement 2 des 5 "big five" : il est temps d'y remédier.
Lever facile à 5 heures du matin. facile pour Biton, l'homme qui ne dort jamais (ou debout les yeux ouverts... en même temps quand on fait 4 siestes dans la journée...). Plus dur pour Dich qui ronchonne. Usuel. Nous plions les toiles, rangeons et c'est parti ! Nous quittons le camp à 6h10, le jour se lève. Les couleurs de la nature sont magnifiques, mais les animaux s'en contre-balancent : ils dorment !!! Nous passons la matinée à la recherche d'animaux originaux.. en vain. Fred maitrise désormais la conduite de notre engin et se plait à emprunter des chemins taillés pour notre "4-quattttttttt". Nous empruntons tous les "spots" (lieux d'observation) possibles, sans grand succès. Ah si condition importante : à rouler fenêtres ouvertes, avec un soleil inexistant car c'est le matin tôt... ben... il fait froid !!!!!!!!!!! Nous nous serrons les uns contre les autres, enfin certains plus contre d'autres, je ne dénoncerai jamais le grochon qui n'aime pas la mayonnaise.. Parenthèse fermée, le jour est maintenant bien levé, et les animaux sortent de leurs tanières. Beaucoup d'impalas, zèbres et girafes bien évidemment, mais aussi une rivière pleines d'hippopotames et d'éléphants. Les photographes amateurs et mateurs s'en donnent à coeur joie ! Quelques petites vidéos d'ambiance ci-dessous (girafes et zèbres, hippopotames, et un éléphant qui déclenche un fou rire... je ne vous dis que ça !!)

Le midi, nous déjeunons dans une aire de pique nique qui fait piscine. Deux cars de gamins envahissent l'aire de pique nique. Ils sont encadrés par... 4 adultes. Incroyable mais sud-africain, il n'y a pas l'once d'un commencement de bordel !! Les gamins, entre 5 et 8 ans à la louche, sont en rang par deux, se tiennent la main, parlent à voie basse, vont tous ensemble aux toilettes quand le maître d'école l'ordonne... Une leçon de pédagogie. Fantastique.
Nous repartons pour une après-midi sans grand coup d'éclat. Nous ramenons les mêmes images et souvenirs que le matin. Fred obtient du même coup son permis 4*4 : phoque !!
Retour au camp de Satara, non sans avoir aperçu un guépard, merci les dizaines de voitures arrêtées sur le bas-côté !! Nous rentrons à l'heure, pour une soirée classique : douche - courses - apéro - resto - dodo. Il est 22h.

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26 juin 2010

Les toilettes en Afrique du Sud

Ne riez pas !! Qui n'a jamais pesté devant l'absence de toilettes publiques, les restaurateurs qui font la gueule voire qui vous engueulent quand vous utilisez leurs WC, les toilettes ravagées, le papier absent, les odeurs vomitives...
Rien de tout ça en Afrique du Sud. Ou plutôt la contraposée de tout ça. On dirait que lorsque les colons sont arrivés dans le pays, il y avait des barbecues et des toilettes, et qu'ils ont batis tout autour ! C'est vraiment dingue !! Des sanitaires toujours mais vraiment toujours nickel, en nombre extravagant la plupart du temps (le sommet à Simon's town, bled sous-touristique, visitez les toilettes de la gare si vous y allez vous ne serez pas déçus !!), et présents partout.
Il fallait le dire. Voilà c'est dit.

26 juin 2010

Le big five

Les traqueurs sud-africains ont surnommé "big five" les cinq animaux de la jungle les plus majestueux, dangereux, difficiles à chasser. La classe. Le Fernandez-Tigana-Giresse-Platini-Hampartzoumian de la jungle quoi.
Alors alors ? Les noms des animaux qui composent le big five ? Ce jeu plein de suspens et d'émotion est sponsorisé par Doubidou.
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Bien évidemment, le lion. The king. la star. le problème, c'est qu'il dort le jour et qu'il chasse bien caché le matin ou à la tombée de la nuit. Bon appétit pour en apercevoir.
1.
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Oui, tout à fait, l'éléphant ! Par son physique, sa stature, ses capacités d'herbivore xxl. Un éléphant, ça trompe énormément. Et pas que sa trompe, d'ailleurs. Aem..
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En effet, le rhinocéros. Deux cornes, l'une longue, l'autre un peu moins mais suffisament pour faire peur. Herbivore néanmoins. Gris, surtout. Sympa. J'aime bien les rhinos moi.
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Excellent, le buffle !!! Buffalo en anglais dans le texte, c'est un monstre !! Un taureau mais une fois et demie plus grand. Alors en troupeaux de 500, c'est impressionnant (il ne se déplace qu'en troupeau !!). Bon on aura vu qu'un troupeau d'une cinquantaine de bêtes mais c'était déjà sympa !!
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Et oui, pour finir notre ami le léopard (léopold en anglais dans le texte). Alors lui c'est la feignasse. Il passe sa journée dans les arbres, à faire dodo. Même pas intéressant de la traquer, enfin juste pour les points, mais sinon il se cache, il a peur de tout le monde. Ah bah bravo !!!

... Le big five c'est une légende. lorsqu'on rencontrait quelqu'un qui avait fait un parc, la première chose qu'il nous demandait* c'était "did you see the big five ?". C'est la base du traqueur.
Et nous pouvons être fiers : on les a tous vu !! Poussez les gars poussez !!

* : plus précisément, la première chose qu'il nous disait c'était "you like henry's hand" avec un rire gras et le geste qui va avec. Et ensuite, il nous parlait du big five..

26 juin 2010

3 juin (J4) : pipi, impalas et 4-quatttt'

Localisation : Graskop, Mpumalanga.
Cette fois c'est du sérieux. Les visages se tendent, les protagonistes se concentrent, les fauves se terrent... pas ou plus de place pour l'oisiveté, ce 3 juin nous pénétrons dans le parc Kruger, entre émerveillement et... envie de faire pipi.
Reprenons.
Réveil usuel à 8h, nous empaquetons et disons au revoir au très agréable camping de Graskop-où-il-fait-froid mais c'est les vacancces donc po grave. 2 heures de route nous séparent du parc Kruger, une des plus belles réserves animalières au monde, rien que ça. Enfin moi j'ai aucune mais alors vraiment aucune idée de ce à quoi ça peut ressembler : parc Astérix, parc Ing, Mireille Parc ? Je sais pas, je veux savoir.
Nous roulons donc environ deux heures. Le café du matin m'est fatal, et une terrible envie de faire pipi m'assaille. Sportivement, Fred ne s'arrête pas, et c'est légitime.
Goutte.
Nous rentrons dans le parc à Orpen (cf ici pour la carte, désolé google maps est peu détaillé sur le sujet), où on nous fournit la carte du parc, le guide des animaux à débusquer (Biton en guerrier s'occupe du recensement pour LES POINTS) et pi c tout. Dich a déjà réservé les campings et le droit d'accès au parc, nous n'avons donc rien d'autre à faire... à part rouler !
Fred au volant s'éclate comme un petit fou. Il faut dire qu'il peut. Dans le parc Kruger on troue deux types de routes : les principales, en rouge, bitumées, où la  vitesse est limitée à 50 km/h. Et les secondaires, en terre avec parfois quelques cailloux mais rien de bien méchant, où la vitesse est limitée à 40 km/h. On est donc pé-père. Tellement pépère que...
"waaaaaaaaaaa à gauche une antilope".
"grr Dich t'as gueulé trop fort, elle est partie.."
En extase devant une petite antilope, nous savourons. Je savoure d'autant plus que je bondis hors du 4*4 pour... voilà.
I'm in. C'est parti là. Nous cheminon. A 50 à l'heure.
Au début ça fait bizarre, les routes sont larges et on se traine. Alors qu'on sort de deux heures de voies rapides. Puis on s'habitue. Tiens une route à droite. On la prend. Chemin de terre. "avec un grand arbre tendu au milieu". .. Gna gna gna. On roule toujours et..
"ah une giraaaaaaaaaaaaaafe".
Brrr. A 5m de la voiture, une girafe, imposante. Waw. Pas le temps de filmer bien sur, la bête, peureuse, fuit. Nous nous considérons comme bien chanceux. D'abord une antilope, ensuite une girafe... Youpi. Nous poursuivons.
Le temps de progresser, nous apprenons que la petite antilope entraperçue à l'arrivée dans le parc s'appelle "impala". Il y'en a... 100 000 dans le parc !!!! Bon ok, c'était ptet pas de la chance d'en voir une si vite !!!!
Et effectivement, plus nous progressons, plus nous rencontrons ces charmantes petites bestioles. Par 2, 5, 10 ou 100 !! Impressionnant il y en a partout !!! Zoom :

- les impalas femelles se reconnaissent aisément, elles n'ont pas de cornes. Elles se baladent en troupeau de 5, 10, 30... sous le contrôle d'un mâle un seul, qui les honore tour à tour (le guerrier) et les défend (comme il peut) contre les prédateurs.
Ci-dessous : les filles !
- les impalas mâles, ou bien s'occupent de leurs dizaines de femelles, ou bien se préparent à s'entretuer pour défier le big boss impala dans la conquête du troupeau féminin. On rencontre ainsi souvent des groupes de 10-20 impalas cornus qui passent leur temps... à se battre !! Et ça y va, coups de cornes, courses acharnées, accrochages judokiens... c'est violent !!
Ci-dessous : les hommes !

Fin de l'aparté. Notre journée est prolifique. Nous rencontrons au gré de notre chemin des gnous, des zèbres, des girafes, des "culs-blancs" (en fait des waterbucks), des  buffles et même, grand moment du voyage, un troupeau d'une centaine d'éléphants qui s'abreuve à une cinquante de mètres de nous ! Pas de vidéo (plus de batterie) mais Dich et les grochons auront probablement des photos de haute volée pour vous faire partager ce moment intense (y'avait un éléphant surtout qui était intense, mmmm ?)

Des animaux plein les yeux, nous regagnons enfin le camping de Satara, situé au milieu du parc (celui-ci étant aussi grand que le Pays de Galles, il faut bien faire gaffe aux horaires car la nuit tombe vite et les campings ferment à 17h30). Nous arrivons sans retard, facile.

Le camping est parfait, toujours de quoi faire un barbecue, des sanitaires impecs, coin cuisine parfait. Tout va bien. En revanche, c'est la saison du Vieux avec le V qui veut dire Retraité. La moyenne d'âge dans le camping doit tourner autour de 50 ans (tu aurais été dans ton élément Bruninho !). pas de quoi donc faire une teuf d'enfer. Nous nous contentons de monter les tentes, de prendre l'apéro, de manger saucisses et pâtes, de faire perdre Fred à Sieben Siegel pour une nouvelle vaisselle, puis de nous coucher. 21. Couche-tards !!!

24 juin 2010

2 juin (J3) : Potholes, fit & dromadaire

Localisation : Graskop, Mpumalanga.
Un nouveau réveil à 8h15, le rythme est pris ! Il fait bien sur grand jour.
Premier café soluble du voyage, premier mauvais café du voyage.... Mmm rien que d'y repenser...
Le rangement est rapidement effectué, les tentes repliées, le coffre rechargé, et c'est parti pour la journée.
Nous nous dirigeons vers le Blyde River Canyon , 3eme plus grand canyon du monde après le grand canyon aux USA et un canyon dont je ne me rappelle plus le nom en Namibie. Au programme du jour, une balade de 5h (appelée "day walk"), à l'intérieur du canyon. Mais attention, on nous a informé la veille que cette rando était destinée seulement à un public "fit". Nous prenons peur, surtout que la dame des renseignements s'adressait à Biton et Fred, pas vraiment des physiques "unfit" !
Après avoir acheté les permis d'entrée sur le sentier (oui il faut un permis, comme un permis de chasse, mais là c'est un permis d'emprunter les sentiers), nous débutons la balade.
La spécificité du canyon : de grandes roches "trouées", comme si elles avaient été traversées par des balles de revolver de 5m de rayon ! Ces curiosités géologiques répondent au doux nom de "potholes". En voici un exemple :

La balade est toute pépère.. on chambre !!! Et on a raison de chambrer au début car au bout d'une demi-heure de marche, ça se complique !! On descend en effet dans le canyon, et le chemin est broussailleux, descend sec, parfois remonte abruptement, y a plein de branchages qui piquent, d'herbes qui piquent, de bestioles... on se fait tous déchirer les jambes et/ou les bras !! Mais ouf, après 2h de marche, on arrive enfin au bout !!!! Et ça vaut le coup, une superbe chute d'eau, du soleil, de l'air : on en profite pour pique-niquer. On est bien !!!!!
... enfin un peu moins bien après avoir mangé le deuxième "rouleau" de jambon, toujours aussi peu bon : pas une grande réussite. Mais, encore et toujours, ça cale !! On peut donc entamer la remontée, finalement plus simple que la descente car moins casse-gueule.
Pause méritée en haut. Fred boirait bien 10L d'eau et hérite du doux surnom de dromadaire ! On s'asseoit quelques minutes au soleil, bientôt entourés de dizaines de macaques chapardeurs !
On enchaine finalement en reprenant le 4*4, pour aller un peu plus loin se poser sur d'autres point de vue sur le Blyde River Canyon.

Mais il est 15h30, c'est déjà l'heure de rentrer car bientôt il fera nuuuuuuuuuuuit !! Alors... ben on rentre, en prenant soin de s'arrêter au Spar du coin pour un nouveau plein de viande !
La soirée est similaire à celle de la veille : apér, barbecue, cartes, vaisselle Sieben-Siegelé pour Fred, et... dodo !! Cette fois on ne nous proposera pas de glace !!!!

24 juin 2010

Le Mpumalanga

Le Mpumalanga est la grande région située au nord-est de l'Afrique du Sud. On y a passé nos 5 premiers jours (le parc Kruger se trouve dans le Mpumalanga). La capitale de la région est Nelspruit, qui accueille une demi douzaine de matchs de coupe du monde.
C'est la région la plus pauvre d'Afrique du Sud. Pas de grande ville, pas de grand bassin d'emploi : les habitants vivent d'agriculture et d'artisanat. 85% des habitants sont analphabètes. 35% des habitants sont séropositifs. 40% sont au chômage. Des chiffres qui donnent le tournis..
C'est sans doute pourtant au Mpumalanga qu'on a rencontré les gens les plus sympas. Pas les plus faciles à comprendre (leur accent anglais est à couper à l'opinel), mais les plus ouverts et agréables avec les touristes patauds que nous étions.
La constante lorsque nous nous baladions sur les routes de la région : des dizaines, centaines de personnes marchant, le long de la route... dans des endroits où il n'y avait rien, mais alors vraiment rien. Les gens marchent.
Il ne pleut quasiment jamais dans cette région. Pas de forêts donc, mais de grandes étendues sèches, mi-savane, mi-montagne (on est bien souvent au dessus des 2000m d'altitude). Il y fait donc très froid la nuit... mais bien chaud le jour !!!!
On trouve de nombreuses cascades au Mpumalanga, mais aussi le Kruger Park, le 3eme plus grand canyon du monde (Blyde River), et d'anciennes mines d'or (pas aussi prolifiques que le croyaient les colons !!)
Moi j'ai adoré le Mpumalanga. Gens sympas, paysages magnifiques, pas de parano sécuritaire. J'xxl-recommande.

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